Quelle flexibilité pour quel bien-être au bureau ? Flex-office, Activity Based Working…

15 mai 2017 8 minutes to read

Comment être créatif tout en étant efficace ? L’une des réponses se trouve dans une nouvelle façon d’utiliser les espaces de travail. Les termes employés sont ceux de « flex-office », « Activity Based Working » (ABW).

Les nouveaux enjeux des space-planners sont de proposer des espaces qui prennent de « nouveaux sens », tant au sens propre que figuré.

Que signifient les termes de « Flex-office » et « d’Activity Based Working » ? Le flex-office comprend la flexibilité des espaces de travail et plus précisément des postes de travail. Le concept connaît un nouvel engouement depuis quelques années alors que les premières expériences remontent en France vers la fin des années 90. Il s’agit concrètement de ne plus attribuer un poste de travail fixe à un salarié ou un dirigeant. Il n’y a plus de signes distinctifs notamment de hiérarchie. L’Activity Based Working, rajoute une dimension à  la suppression de postes personnalisés. Elle implique une dynamique, une action donnée à ces espaces. C’est le salarié qui, en fonction de son activité ou ses activités de la journée, va choisir son bureau du moment. C’est l’activité qui détermine majoritairement le lieu. Ainsi le ABW (L’Activity Based Working) participe d’une vision, d’une stratégie, d’une valeur au service de la flexibilité.

Comme le souligne un proverbe français « l’activité est mère de la prospérité », alors comment les agenceurs de bureau orchestrent-ils cette « flex-attitude » pour garantir le bien-être au bureau ?

 

 

 

Trouver le bien-être sans poste de travail attitré

 

Un ressenti, une appréhension peut apparaître face à l’incertitude de penser « de ne plus avoir sa place ». Le rôle de l’agenceur est de faire justement ressentir par des espaces inspirants et vivants au salarié qu’il a « toute sa place » au sein de l’entreprise et surtout une place beaucoup plus juste « qu’avant ». Cette humanisation des espaces de travail va trouver tout son sens dans des espaces de « rencontres » diversifiés par leurs tailles, leurs emplacements, leurs designs, mais aussi de « silence », des espaces qui par leur adaptabilité ne sont plus des espaces figés. Les espaces deviennent vivants et donc plus humains. Les space-planners vont ainsi démultiplier les espaces permettant une approche humaine. Le résultat attendu : des relations accrues entre salariés favorisant échange, travail collaboratif, de nouvelles émulsions. Un autre résultat survient également du côté des salariés et ce qui en fait un facteur de bien-être, une nouvelle liberté : les choix de sa place dans des espaces accueillants. Le collaborateur choisit en responsabilité, ce qui est un grand facteur d’intégration au sein des équipes dans une entreprise.

Trouver dans tous les espaces les connexions immédiates

 

« L’équilibre est synonyme d’activité » a dit Jean Piaget : c’est tout l’enjeu des flex-office. Il n’y a pas de zone blanche, non connectée. Les space-planners ont à trouver le meilleur des équilibres des espaces connectés afin de permettre à  l’ « Activity Based Working » de donner toute sa justification. Ainsi, le choix de sa place en fonction de son activité est la seule interrogation et non de savoir si la place est connectable à son bureau virtuel… La connectivité unilatérale des espaces de travail est la condition sine qua none. Pour renforcer ce bien-être d’utilisation, le space-planner doit garantir le bien-être physique des collaborateurs avec des postes de travail respectant les ergonomies reconnues comme protégeant les salariés de la fatigue et des absences à répétition. Mettre en place des bureaux adaptables d’assis à debout, par simple molette, mais aussi la possibilité de connecter de grands écrans à hauteur des yeux, et pour les détenteurs de portable permettre de rehausser les écran avec clavier. Un bien-être connecté et physique pour le meilleur du travail collaboratif et pro-actif au sein de l’entreprise.

 

Dans une entreprise qui place le travail collaboratif au centre de son activité, « le bureau virtuel, les réseaux sociaux et le wifi jouent le rôle de cordon ombilical avec son manager et ses collègues. Ce mutant est le fruit d’un nouveau mode d’organisation du travail: le desk sharing (bureaux partagés en français) et le « flex office » (bureau flexible) (autres exemples et témoignages dans l’article sur Strategies.fr).

Il ne s’agit donc plus seulement de diminuer les espaces de travail mais aussi de les repenser. L’enjeu est de redéfinir des bureaux non seulement inspirés mais surtout inspirants. Le flex-office prend tout son sens dans une entreprise qui souhaite suivre la mutation des méthodes de travail et de management. Un nouvel élan pour les entreprises qui nécessitent de plus en plus de créativité, d’innovation, d’adaptabilité face à  des marchés toujours plus exigeants. Les équipes ARCH.DESIGN proposent des adaptations innovantes pour les entreprises qui souhaitent intégrer la démarche stratégique de leurs espaces de travail pour leurs collaborateurs.

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