La flexibilité déboulonne le “métro boulot dodo”
19 janvier 2021 – 6 minutes to read
Tous dans le même wagon aux heures de pointe pour arriver, et repartir, en même temps des mêmes lieux de travail : ainsi allait la vie depuis près de 50 ans. Mais la révolution est en marche et la crise de la Covid-19 lui a donné un sacré coup de pouce. La flexibilité, qu’entreprises et travailleurs réclament tous à leur avantage, est à la fois une notion un peu vague, un enjeu majeur et une « nouvelle donne » pour repenser le monde du travail.
Être flexible, c’est se plier, se courber aisément, être souple. Pour l’entreprise, la flexibilité permet de s’organiser en fonction des aléas du marché ; pour ses collaborateurs, elle peut être synonyme de liberté et d’autonomie, mais aussi d’ubérisation et de précarisation, tant les besoins des uns ne sont pas toujours ceux des autres. Pour que cela fonctionne, il faut se plier ensemble afin de trouver un accord mutuellement bénéfique.
Entreprises et travailleurs sont à la recherche d’un équilibre pour que chacun puisse ajuster l’ENDROIT, le MOMENT et la MANIERE d’organiser ses journées. Le travail du futur va gagner en intelligence à condition que la flexibilité ne soit pas un stress supplémentaire mais un facteur de liberté.
La flexibilité définit les contours de ce nouvel eldorado : mobilité, bien-être, confiance, équilibre entre vie personnelle et professionnelle … Représentation moderne et décomplexée, c’est avant tout un concept très concret face aux enjeux multiples que sont l’autonomie, l’indépendance, l’efficacité, la liberté et un modèle plus soucieux de développement durable.
Sans oublier la logique de rentabilité et le cadre hiérarchique. Le collaborateur est plus autonome mais sa créativité reste au service des objectifs de l’entreprise.
La flexibilité représente un profond changement culturel pour l’entreprise. Travailler autrement nécessite de mettre en place une palette de bonnes pratiques, des accords clairs et des règles du jeu. La flexibilité engage l’entreprise sur la voie du changement et l’accompagne dans la continuité d’une transformation qui ne s’arrêtera jamais ; elle fait partie intégrante de sa stratégie.
Les hubs illustrent bien une des tendances post-Covid : une entreprise garde un noyau central dans Paris et construit des satellites en région pour accompagner le déménagement de ses collaborateurs. En réévaluant ses besoins en espaces, elle se concentre sur la création d’environnements de travail attractifs et collaboratifs à proximité de leurs lieux de vie.
Chez ARCH.DESIGN, nous encourageons les surfaces plus qualitatives, flexibles et modulables. Les bureaux traditionnels s’effacent au profit d’espaces parfaitement connectés, des lieux de réunion variés et personnalisés, un lieu pour les échanges créatifs, des espaces à vivre, … ou pour s’isoler, selon les besoins du moment. Venir au bureau n’est plus une obligation, c’est un plaisir.
C’est pourquoi nous travaillons très en amont pour optimiser ces espaces de travail. Une communication régulière permet d’éviter que se répandent fausses informations et bruits de couloir. Les collaborateurs et managers sont consultés afin de partager et valider des habitudes de fonctionnement qui sont chamboulées. Concertation, ateliers créatifs, expression des besoins, échanges ininterrompus de nos équipes projets et travaux avec nos clients contribuent à co-construire le lieu qui leur ressemble.
Rien n’est laissé au hasard : chaque activité réclame un état d’esprit particulier associé à un environnement adapté afin de favoriser le bien-être et la productivité. On favorisera aussi bien la concentration, avec des isoloirs, que les échanges, bureaux ouverts, vastes couloir, espaces conviviaux …
Plus que jamais, les bureaux sont l’ADN de l’entreprise, et l’expression de son caractère.