La productivité au bureau est-elle en train de changer de visage ?

8 décembre 2017 12 minutes to read

Selon la définition du Larousse, la productivité est le « Rapport entre le résultat d’une activité productive (biens et services) et les facteurs de production que l’on a utilisés pour parvenir à cette production*. » La performance en tant qu’être humain, aujourd’hui, se trouve au carrefour de son évolution que certains qualifient de majeures.

Tel le mouvement du transhumanisme qui « prône l’usage des sciences et des techniques afin d’améliorer la condition humaine notamment l’augmentation des caractéristiques physiques et mentales des être humains. » * A tel point que « Google est devenu depuis quelques années l’un des principaux parrains d’entreprises et instituts de recherche pour l’avènement d’une intelligence artificielle qui dépassera les capacités du cerveau humain. » selon le géant du net. Toujours plus de productivité ? Trois pensées. Trois voies comme trois options pour améliorer ses capacités d’espaces, de mouvements, mais aussi de connexions et d’interactions.

1- Le calme intérieur au service de la performance

 

« Calme », qui au sens des stoïciens, plaçaient la « performance » au niveau de la liberté de l’esprit pouvant se résumer par l’une de ces phrases « Quoi de plus libre qu’un esprit calme ! » (Sénèque). Les agenceurs de bureau ont pour objectifs depuis l’ouverture des grands plateaux la préservation de l’intégrité et du confort des salariés au quotidien. Tout l’art de l’agenceur est donc, de trouver l’acoustique afin de préserver des ambiances neutres, calmes. Mais ce n’est pas tout. Par « calme », Sénèque entendait également d’un point de vue de l’humeur, ce qui, aujourd’hui, s’apparenterait au « stress », avec ses déclinaisons plus handicapantes encore comme le « burn-out »… Dans un précédent article, ARCH.DESIGN relate les principes de la nouvelle norme du WELL Building Standard et de ses sept facteurs déterminants pour la santé, le bien-être et le bonheur : l’air, l’eau, l’alimentation, la lumière, l’activité physique, le confort et notamment le bien-être psychique. Justement celui dont parle Sénèque. Ce bien-être psychique qui sert de socle à toute « performance » tant individuelle que collective. Comment cela se traduit-il ? Cela se traduit par l’émergence de salles de relaxation, sport, des incitations à  prendre des moyens de transport comme le vélo… Mais aussi « d’aide au temps » (conciergerie, nurserie..) Ainsi les entreprises ont la volonté de réduire les symptômes dus aux « charges mentales » qui sont de plus en plus grandes pour un grand nombre de salariés.

2- L’organisation du travail au cœur de la performance

 

« Le centre de la société moderne, de l’économie et de la communauté n’est pas la technologie, ni l’information, ni la productivité, c’est la capacité des organisations de produire des résultats. Et le management est l’outil spécifique, la fonction spécifique, l’instrument spécifique de faire en sorte que les organisations soient capables de produire des résultats. » (Peter Drucker)

La quête de l’organisation du travail puise sa source dans la volonté de toujours être plus productif. Aujourd’hui, les organisations productives se basent sur la motivation de leurs salariés via des performances mesurées (direction par objectifs) en lieu et place des contraintes. Pour aller plus loin dans cette quête un rapport propose 4 tendances comme « 4 types d’organisation du travail à  l’horizon 2030 ». C’est à dire demain…

  • La « diffusion massive des organisations apprenantes », c’est à dire la prise de décision se fonde sur un processus d’apprentissage continue
  • La « plateforme collaborative virtuelle et apprenante », c’est à dire que les différents services sont reliés par des espaces de travail virtuel qui proposent les outils nécessaires au travail en commun.
  • Un « super-intérim ultra-flexible » qui se traduit par des plateformes de mise en relation.
  • Un « taylorisme new âge » avec le développement de plateformes de « production ». Des personnes, ne possédant aucune compétence particulière, effectueraient des tâches simples à partir d’un terminal numérique.

(source Stratégie.fr)

 

Les agenceurs de bureau comme ARCH.DESIGN sont au cœur de ce processus de mutation des espaces et des approches du travail. C’est pour cette raison que l’entreprise propose des réflexions innovantes pour des solutions d’agencement performantes pour les organisations d’aujourd’hui et, encore présentes demain.

3- Le transhumanisme, la productivité de demain ?

 

Par transposition ce mouvement s’ouvre à toutes les évolutions concernant l’intelligence artificielle (l’AI). L’objectif de cette intelligence est de dépasser les capacités de notre cerveau humain et ainsi d’aller toujours plus loin, plus vite… Ce mouvement pose les bases d’une nouvelle société dont l’humanisme, bien qu’il en comporte la racine dans son nom, ne réside pas en place centrale. Dans son livre d’anticipation Yuval Noah Harari propose (« Homo Deus ») une révolution de l’IA qui se traduirait par une succession de « disruptions » en raison de perpétuels changements dans lesquels il faudra se réinventer en permanence à 30, 40, 50 ans… Que l’on se situe d’un point de vue de l’entreprise, le terme de « disruption » relève de la stratégie de remise en question pour trouver de nouvelles visions créatrices et innovantes. D’un point de vue psychologique, il s’agit d’une résultante de l’accélération de la société engendrant une perte de repère chez l’individu. A ce stade, entre bouleversement fécond et perte de repère l’agenceur de bureau, par sa proposition d’agencement, pourrait se positionner comme variable d’équilibre dans des entreprises en constante ébullition…

« Ce qui est créé par l’esprit est plus vivant que la matière » (Charles Baudelaire). Ainsi resterait le point central de la productivité au sein des entreprises… Des machines, des connexions et des hommes portés par des aptitudes, des organisations et des évolutions technologiques dans le respect des individus. ARCH.DESIGN étudie, observe, analyse les évolutions des organisations du travail afin de proposer toujours plus loin, plus fort au service des entreprises engagées dans la recherche de la productivité et de la performance, car « celui qui ne fait rien pour les autres, ne fait rien pour lui-même » (Goethe).

 

* Définition Wikipédia du transhumanisme

* Rajout à  la Définition de la productivité du Larousse (On distingue communément la productivité du capital, rapport de la valeur ajoutée au capital fixe productif en volume)

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